En fait ce sont des tourbières, des monticules verdâtres et spongieux griffés de longues tranchées découpées à la bêche.Les briques de chauffage sont entassées ça et là en cubes, il n’y a plus qu’à laisser sécher et se servir.Parfois, la route se met à grimper, rattrape les troupeaux de moutons qui s’étalent comme des flocons de neige sur le flanc de la montagne.Puis soudain, l’horizon s’ouvre sur une falaise abrupte,
voyance par mail gratuite, peuplée de mouettes et de macareux, avec en contrebas un bras de mer étincelant, secoué par les vagues, ou la bordure sablonneuse d’un minuscule port de pêche.Ole parle fort avec de grands gestes qui frôlent la tête de son passager.Celui-ci opine du chef en souriant comme s’il suivait la conversation, mais en fait il ne comprend pratiquement rien.Sinon que le courant est beaucoup trop fort ce soir pour franchir le bras de mer qui sépare son île du continent et qu’il passera donc la nuit chez son nouvel ami.« Here we are… » s’écrie le barbu.