De triste mémoire historique, puisque les esclaves “marrons” qui s’étaient enfuis s’y réfugiaient, la silhouette du Morne se dresse partout à l’horizon sur la côte Sud-Ouest par laquelle nous sommes redescendus des plateaux du Centre.
Montagne impressionnante que nous rêvions de « rencontrer » à la suite du héros de notre roman favori :
« (…) Le Morne est dressé au-dessus de la mer, pareil à un caillou de lave, sans un arbre, sans une plante. Autour de lui s’étendent les plages de sable clair, l’eau des lagons. C’est comme si nous allions au bout du monde. (…) »
J.M.G. Le Clézio, « Le Chercheur d’Or »
