… et rire de tout … et de rien … !

… et se raconteur de bonnes histoires …

… non, nous ce que nous aimions, ces jours de repos, c’est avoir “les doigts de pieds en éventail” …

… mais non, mais non, ni l’un, ni l’autre : c’était trop fatigant … tout comme le pédalo ! …

… lequel de nous deux aurait oser s’envoler ainsi ? …

… un peu d’effort, peut-être ? …

… pensées philosophiques sur le balcon avant toute prise de decision…

… lecture sérieuse dans la chambre …

… Pierre rayonnait sur le lagon …

Et quand nous ne faisions pas de visite ?
- nous profitions des plaisirs de la plage …

Il s’agit du site de la “Roche qui Pleure”, en raison d’un rocher qui représentait une silhouette d’homme pleurant. Nous ne vous le montrerons pas : il a été emporté en 1998 par une grosse vague de l’Océan Indien qui vient ici se briser directement sur la côte (comme au « Souffleur » : voir plus bas notre message « Noir et Blanc ») …
Une belle fin de journée et de visites dans cette île merveilleuse dont nous n’aurons vu, finalement que les deux tiers …

A Maurice, pas en France … près de cette ville de la côte Sud, nous avons gagné un point de vue magnifique pour terminer la journée en beauté, comme le font les familles mauriciennes.
L’herbe n’y est pas ravagée par les taupinières comme à Bellou (pour ceux qui connaissent le désespoir de Pierre) mais laisse apparaître des affleurements de la roche noire volcanique …

Pour réveiller notre regard ces belles fleurs exotiques d’un jardin …

De triste mémoire historique, puisque les esclaves “marrons” qui s’étaient enfuis s’y réfugiaient, la silhouette du Morne se dresse partout à l’horizon sur la côte Sud-Ouest par laquelle nous sommes redescendus des plateaux du Centre.
Montagne impressionnante que nous rêvions de « rencontrer » à la suite du héros de notre roman favori :
« (…) Le Morne est dressé au-dessus de la mer, pareil à un caillou de lave, sans un arbre, sans une plante. Autour de lui s’étendent les plages de sable clair, l’eau des lagons. C’est comme si nous allions au bout du monde. (…) »
J.M.G. Le Clézio, « Le Chercheur d’Or »

Le site de Chamarel (à propos, les habitants disent : « Samarel »…)a aussi une cascade s’échevelant sur un à pic de 100m avant de plonger dans les eaux noires d’un lac.

Les heures de la journée et les passages de nuages font évoluer ces nuances à la façon d’un spectacle fascinant que nous ne saurons jamais, hélas, reproduire ici.
Mais nous avons fait des dizaines de photos sous tous les angles que nous vous présenterons lorsque nous aurons l’occasion de nous revoir...

Mais Chamarel c’est surtout ce spectacle inouï des “Terres de Couleurs”, domaine où l’érosion a dégagé des monticules de cendres volcaniques contenant des oxydes de minéraux de sept couleurs différentes variant du vert au violet et du marron au jaune.

… si ludique d’ailleurs que Nicole s’est imaginé une perruque en anglaises de bois !

… sans compter une description originale et ludique de toutes les essences les plus rares avec la possibilité de sentir leurs parfums et de les … toucher…

… des marqueteries époustouflantes dans des essences rares (les fins entrelacs de cette table sont en marqueterie !) …

Après les sculptures extérieures dans des troncs de bois, nous avons pu admirer d’incroyables sculptures réalisées dans un seul bloc…

En guise de promenade digestive, petit tour dans le petit écomusée voisin « Touche du Bois ».
Tout récemment inauguré en décembre 2006, il est consacré de façon très originale à cette ressource naturelle de l’île.

… au Planteur de Nicole en attendant un vindaye de poisson safrané merveilleux, spécialité mauricienne dont nous vous donnerons plus tard la recette si vous êtes sages …

Tout y fut délicieux, du Ti’Punch de Pierre …

Pour le déjeuner, nous avons continue notre enquête sur les restaurants les plus sympathiques avec cet établissement à l’immense varangue de bois comme suspendue au-dessus de la vegetation tropicale des collines de Chamarel.

Changeant totalement de style nous avons traversé les cultures de thé de Bois-Chéri. Nous aurions pu découvrir un autre jour les modalités de fabrication de ce thé que nous buvions chaque matin à l’hôtel … mais, las ! La fabrique était fermée – bien évidemment – le dimanche …
… nous nous sommes contenté de ramener – à l’incitation de notre ami Satish- quelques feuilles de thé fraîches pour le souvenir !
En tous cas, et une fois de plus, le site est magnifique…

Encore un appel à nos botanistes : ces très beaux arbustes aux fleurs bleues et boutons étonnamment roses qui ornaient une colline aux abords des sanctuaires…

Comme sur les bords du Gange, les Hindous viennent en famille déposer leurs offrandes, fleurs, fruits, bâtons d’encens piqués dans des bananes.
Les fruits peuvent ensuite être consommés par des fidèles – ou non fidèles comme nous, à qui Satish a offert des noix de coco, oranges et bananes récoltées par lui sur les petits autels de pierre de lave …

Début février, une grande fête « Maha Shivaratree » (la Nuit du Seigneur Shiva) réunit 350 000 à 500 000 pèlerins.
Nous en avons vu partout les préparatifs. Satish, notre chauffeur-guide, lui-même hindou, nous a raconté comment la route est totalement saturée sur des dizaines de kilomètres par ces pèlerins et comment il avait participé lui-même – après un jeune permettant de maîtriser son corps et son esprit – aux séances de traversée des braises incandescentes … sans aucun dommage à ses plantes de pieds !
Nous sommes invités à venir constater par nous-même l’année prochaine : allez savoir !

Depuis plus d’un siècle ce lac de cratère situé à 702 m. d’altitude est devenu un lieu sacré pour les Hindous qui y voient une représentation symbolique du Gange : d’où son deuxième nom « Ganga Talao » (lac du Gange).
Ce site le plus sacré de l’île pour les Hindous est consacré à Shiva et des divinités complémentaires comme Visnous, Durga, Kali, les neuf planètes…
Une demi douzaine de sanctuaires ont été construits autour du lac.

Voici l’animal que nous n’avons vu qu’en trois exemplaires pour Pierre et deux pour Nicole !
Aucun chat sur nos chemins ni le long de nos routes. Beaucoup de chiens en liberté, voire errants, mais pas de chats !
Satish nous a dit qu’il y en avait beaucoup : ils restent dans les maisons et la présence de tant de chiens dans les rues les dissuadent peut-être de se montrer … ?

Quand nous vous annonçons que cette statue est géante, elle l’est vraiment : voyez à son pied, que dis-je, à ses orteils, l’ouvrier qui finit de polir le socle !

Sur la même route, peu avant d’arriver au site hindou de Grand Bassin, se dresse une statue géante de Shiva, financée par ses fidèles et fraîchement terminée cette année après des années de construction.

… c’est aussi pour les familles un lieu de promenade du dimanche apprécié où l’on peut voir plein de fleurs comme ces délicates … (Danie, Thérèse, chers lecteurs : à vous de jouer !)

C’est le plus grand lac de Maurice avec ses 5,2 km2. C’est un barrage de retenue, dont la digue a été construite en 1888, servant de réservoir. Le niveau est bas au sortir de l’hiver plus sec et devrait se remplir en ce moment (l’été étant la saison des pluies) mais notre ami Satish s’est désolé de voir que son niveau ne remontait pas assez vite …

Notre ami Satish, notre chauffeur de taxi nous a concocté le dimanche 21 janvier pour notre dernière visite du séjour, une longue promenade dans le centre et le Sud-Ouest de l’île.

Première étape, après avoir échapper à une pluie tropicale diluvienne au départ, Curepipe (nous n’avons pas inventé ce nom) et le Trou aux Cerfs.

Il s’agit d’un ancien cratère de volcan, large de 200 m. et profond de 90 m. (au fond, l’auréole blanche n’est pas de l’écume mais un nuage de plantes à panache blanc) …

Juste pour vous faire partager un de nos plaisirs : les nuances du lever de soleil un matin sur le lagon.
(Vu de la fenêtre de notre chambre, avant d’aller vite se recoucher : nous ne sommes pas lève-tôt à ce point !)

Nous terminons la visite de Port-Louis par un très joli petit musée, dans le quartier du Caudan récemment aménagé sur le port, qui possède un trésor international : le premier timbre édité au monde, le « Blue Penny ». Il est si bien protégé (à tous points de vue) qu’il n’est exposé à la lumière de sa vitrine que quelques minutes par heure et nous l’avons vu !
Interdit, bien sûr de photographier : vous devrez donc vous contenter de l’extérieur du Musée.
Ah, Françoise, nous avons bien pensé à toi !

… où, bien sûr nous commençons par un splendide planteur avant d’aborder crustacés, poissons et fruits de mer variés.

En bon Français, nous consacrons une belle pause déjeuner à la découverte d’un délicieux restaurant, sur le port : « Le Capitaine » …

Port-Louis, à l’image de son pays est étonnante de cohabitation de races, traditions, religions différentes (une mosquée, située à l’entrée du quartier chinois a été construite par des Tamouls !), mêlant passé et modernité.

Restant dans la ligne romanesque, nous retrouvons les belles maisons créoles de la rue Saint-Georges.

Le 19 janvier, la visite de Port-Louis, capitale de Maurice, a commencé par une vue panoramique du haut de la citadelle : premier contact avec cette ville multiple, entre mer et montagne. Nous cherchons romantiquement à situer l’emplacement du quartier de La Motte, lieu du roman que nous lisons « La Maison qui marchait vers le large» de Carl de Souza, auteur local : là-bas, au pied de la montagne, vous voyez ?

… tandis que Pierre s’apprête à explorer le chemin abrupt menant à des cascades bouillonnantes (que Nicole ne pourra atteindre, compte tenu de son vertige !)

… avec sa varangue salon où Nicole se sent tout à fait à l’aise…

Nous avons trouvé la maison mythique des Le Clezio (qui a inspiré les descriptions du roman « Le Chercheur d’Or ») à Moka, au Sud de Port-Louis …

La culture de la canne à sucre a fait la richesse de Maurice. L’industrie sucrière a érigé ici et là d’innombrables raffineries au 19ème siècle. La modernisation de l’industrie les a regroupées.
L’une d’elles, non loin de Port-Louis aussi, a été fermée en 1999 et consacrée à « L’Aventure du Sucre », expositions permanentes sur l’histoire de l’île, de la canne et du sucre qui nous a dévoré de façon inattendue tout notre temps… !

Un immense bassin accueille des collections de lotus sur lesquels nous avons trouvé … une poule d’eau faisant sa toilette!

Pamplemousse est le nom d’une localité au Nord-Ouest, proche de la capitale, accueillant un jardin botanique extraordinaire. Quelques photos ne peuvent rendre sa richesse prolifique.

Continuant nos pérégrinations dans l’île, nous avons eu l’occasion de visiter à Bon Acceuil (nous n’inventons pas le nom…)un temple de Krishna, accueillis par une … native de Suisse installée et mariée ici, à Maurice.
Maurice accueille un nombre incroyable de religions et chacun trouve sa place harmonieusement ici : quel exemple …

Comme pour ajouter à la fête, la soirée a fini en apothéose avec une troupe de Sega !

… dont Nicole a profité par la même occasion avec son « soixanthuitard » !

L’évènement de notre séjour à Maurice restera sans aucun doute l’anniversaire de Pierre qui fêtait le 16 janvier ses … 68 ans !
Après la surprise d’un lit recouvert de fleurs formant le message « Joyeux anniversaire », le dîner aux chandelles s’est achevé par un gâteau, comme il se doit…

Noir et blanc, ce site dantesque du “Souffleur”, là où la côte Sud n’est plus protégée par la barrière de coraux . Les roches volcaniques offrent d’innombrables cavernes où l’océan Indien vient s’engouffrer pour rejaillir puissamment, parfois en geyser de 20m., lorsque le temps s’y prête.
Nous n’avons pas eu cette vision mais quelques belles éclaboussures … bien plus impressionnantes que celles de nos photos de mariage devant les jets d’eau de la Cour Carrée du Louvre …

Aussi nombreux que nos moineaux parisiens, aussi peu farouches, ces petits oiseaux rouges, cardinaux, nous accompagnent partout … et particulièrement dans les restaurants !

Nous avons fait l’inévitable visite du lagon en bateau à fond de verre pour découvrir l’incroyable diversité des coraux et des poissons.
Bon, les couleurs sont toutes marquées du bleu lagon à travers la paroi de verre et Nicole a prétendu avoir vu plus de poissons originaux à l’aquarium du Trocadéro dans son enfance.
Il n’empêche ! Ce fut une balade enchanteresse …

Blue Bay, la bien nommée.
Toutes les nuances de bleu et de turquoise (pour ceux qui classent cette nuance dans les verts…), du lagon au ciel en passant par l’océan …

… et après un autre coup de machette, on peut savourer à petits lambeaux leur chair douce et gélatineuse en utilisant pour cuiller un morceau de l’écorce !

… et après avoir siroté leur eau suave (mais peu goûteuse, reconnaissons-le)...

Oranges, non pas les agrumes bien connus, mais ces noix de cocos qui ornent de nombreux palmiers en ce moment et que les Mauriciens mangent dans leurs pique-niques familiaux sur les plages le week-end.
Toutes fraîches, elles sont décalottées à la machette …

Un des charmes de l’île Maurice à nos yeux est sa variété.
Notre promenade du lundi, le long de la côte Sud-Est en a été une illustration chamarrée.
Le temps aussi s’y est prêté, l’été mauricien se caractérisant par une grande chaleur accompagnée de pluies, amenées et balayées par les Alizés.
A Mahébourg, nous avons vu des maisons, boutiques de toutes les couleurs et surtout, la foire hebdomadaire aux tissus à faire rêver couturières et petites filles en mal de conte de fées…

Le paradis mauricien a, en tous cas pour Nicole, un parfum sublime : celui de l’Ylang-ylang…
Un domaine lui est consacré, tout à côté de celui des Chasseurs, qui fourni Chanel (pour le N°5) et Guerlain, entre autres. Nous espérions voir la distillerie en fonctionnement et rapporter quelques flacons d’essence : introuvables !
Fort heureusement, nous avons quand même trouvé des pieds d’Ylang-ylang et découvert ces belles fleurs charnues, dorées et surtout si suavement parfumées : hmmmmmmmmmmm, vous sentez aussi ?

Et tiens, puisque nous sommes en plein bonheur : voici une petite bise de rappel ! (vos jeunes mariés sont toujours aussi « bisouteux » que le jour de leur mariage …)

… en contemplant à la fois, la montagne et ses flancs verts de jeunes pousses de canne à sucre (ressource importante du pays) et le lagon, le brisant sur la barrière de coraux, puis l’océan indien tout foncé. Ah, nous regardons tout cela avec une telle intensité que nous espérons que les sensations vous parviennent au loin !

… au sommet de notre étape : un restaurant suspendu entre les arbres et les toits de chaumes, le Panoramour (nous n’avons pas inventé ce nom !). Après des accras « épicées mais non piquantes » et le planteur maison, nous avons dégusté des côtelettes de sanglier et du caneton à la vanille…

Samedi, visite avec notre chauffeur de taxi-guide « Satish » du domaine des Chasseurs, sur la côte Est de l’île Maurice : une réserve à flanc de montagne tropicale, où nous changeons de décor…

Ou de merveilleuses bougainvillées de toutes les nuances…

Inconnues, comme celle-ci. Thérèse (ou tout autre lecteur) : si tu connais l’arbuste sur lequel fleuri celle-ci …

Sur notre chemin, des jardins et des fleurs, des fleurs … connues comme ces grappes d’acacia vrai…

La toponymie fait rêver : Trou d’Eau Douce (localité où un bassin est alimenté ... en eau douce), notre première visite jeudi, à 6 km. … à pied ... de notre hôtel…

… avec Nicole, ravie de contempler une langouste de rêve !

… mais il récupérera au cours d’un dîner de rêve au bord de la piscine …

… Pierre reste songeur après un coup de soleil attrapé au cours du bain matinal…

Nous avons maintenant adopté un rythme de croisière : un jour de farniente à « La Palmeraie », notre hôtel, un jour de visite de l’île Maurice.
Mercredi et jeudi nous sommes donc restés tranquillement, après la nage du matin dans le lagon, à rêver dans le bar au milieu de la piscine à débordement…