J + 100 il est temps … une date, un chiffre qui me plaisait pour clôturer cette aventure …
Nous tenions à remercier toutes les personnes qui ont rendus possible des moments si magiques … sans vous ces voyages, mariage et VDN n’auraient pas été possible.
Tant d’émotions en si peu de temps. Nous nous rendons compte de la chance que nous avons de vous avoir prêt de nous chaque jours. Le mariage améliore définitivement la vie, nous sommes tellement plus heureux depuis, qui aurait pu croire cela possible ?...
Mais ce mariage n’aurait jamais pu être aussi beau sans l’aide de certains et certaines qui ont su nous épauler, nous conforter dans nos choix …
Merci, merci mille fois pour tout !!
Puis ce Blog … ohhhh oui ce Blog … il m’a apporté tout simplement des amies, du partage, de la joie, des coups de gueule. Il fut tout de même mon journal de bord intime durant les 15 mois de préparatifs. Mais ce partage va bien plus loin qu’un simple échange.
Je ne sais pas … aurais je vécu cette préparation aussi intensément si vous n’aviez pas étaient là, vous mes Copinautes ?? Je ne le pense pas.
L’aventure « mariage » se termine bien ici mais tant de souvenirs et de bons moments ne me feront jamais oublier ce que nous avons vécus chaque jours, si intensément encore une fois …
Sur la toile ou en dehors …
Pour moi une page doit se tourner, mais mes souvenirs reste gravés … encore merci … pour tout …
Au revoir « Notre-blog » ce fut un plaisir …
Un texte qui m’a toujours ému et sur lequel j’ai voulu clôturer ce passage de ma vie … merci à Claire de me l’avoir fait découvrir il a plusieurs mois !
« Je n'étais pas revenue depuis ce jour de Mai. Alors quand dimanche, j'ai vu le jardin, avec ses couleurs d'automne, ses bogues de châtaignes et ces feuilles mortes qui parsemaient la pelouse, j'ai eu du mal à croire que cette journée de printemps avait existé. Le soleil était blanc et les odeurs de jasmin avaient disparus.
Seul vestige du mariage, une armature de Tivoli qui, inexplicablement restait appuyée contre un muret, comme si on ne s'était pas résigné à faire disparaître tous les témoins de cette parenthèse enchantée. Dans la maison aussi, tout était rentré dans l'ordre, les meubles entassés à l'étage pour que les robes des belles puissent tournoyer à loisir sur le parquet ciré avaient retrouvé leur place.
Envolées les guirlandes de papier, disparus les lampions... Cela n'avait-il été qu'un rêve ? Et puis je l'ai retrouvée, sans la chercher. En ouvrant la porte d'une armoire, pour y prendre un vêtement plus chaud.
Elle gisait là, vaporeuse et assoupie, comme je l'avais laissée après qu'il m'eut délacée. Un peu froissée, un peu tachée. J'ai effleuré la dentelle. Il m'a suffit de caresser la soie pour entendre nos rires, pour sentir les mains aimées et retrouver sur mes lèvres le goût de ses baisers.
J'ai pensé la plier ou la faire nettoyer. Mais j'ai finalement renoncé à la déranger. Je me suis dit que ce repos, elle l'avait bien mérité. Toute flétrie qu'elle était désormais, elle avait trouvé sa place. Dans la chambre de mon adolescence, avec ces autres souvenirs enfouis. Et puis après tout, ces taches étaient autant de preuves de ces danses, de ces bras enlacés et de ces verres qui avaient débordé.
Alors j'ai refermé la porte de l'armoire et m'en suis allée.
Ainsi vivent et meurent les robes de mariées »