Le concile de Latran, en 1215, allait permettre à l'Eglise de réglementer le mariage.
Ce concile impose la publication des bans, pour éviter les mariages clandestins. Il instaure le mariage comme sacrement, et le rend donc indissoluble, sauf par la mort d'un des époux. Les réglementations de ce concile exigent aussi le consentement libre et public des époux.
Mais il faudra encore du temps avant que le mariage ne redevienne, dans les faits, l'acte solennel qu'il était sous la république romaine. Ce n'est qu'au 16ème siècle (concile de Trente), qu'un mariage, pour être valable, devait être précédé de la publication des bans, et célébré devant un curé et des témoins. Les mariés devaient également signer un registre.
La cohabitation sans être mariés fut interdite. Dès lors, le concubinage et les enfants illégitimes devinrent plus rares.
L'Eglise catholique avait, à cette époque, le monopole de la réglementation du mariage. Mais la révolution française va changer la donne, en instaurant le mariage civil comme seul valable aux yeux de la loi. Actuellement, le mariage civil doit toujours précéder le mariage religieux.